2 mai 2010
On fait une pause ?
A la faveur d’une trop courte semaine de repos dans les Flandres (vraiment, je vous recommande cette région accueillante, riche en histoire et en douceur de vivre), me voici au seuil d’une petite mise au point.
Où en suis-je ? Où vais-je ? (Qui suis-je, ça j’ai déjà la réponse ;-))
Depuis que j’ai lâché les « il-faut-que« , « je-dois » et autres contraintes auto-imposées, j’essaye d’aller là où j’ai envie d’aller, tout en saisissant les opportunités qui peuvent se présenter à moi. Mais j’ai envie d’aller à des tas d’endroits, l’éparpillement me guette.
Je ressens donc le besoin de me recentrer, ou plutôt d’organiser un peu les choses (on se refait pas ^_^) :
– Calligraphie : j’en fais trop peu à mon goût, je veux vraiment en faire une de mes disciplines principales. Mon envie est de maîtriser quelques alphabets moyenâgeux (avant et après cette période, ça ne m’intéresse pas). Grâce à cela, je pourrais créer des pages calligraphiées et enluminées, de textes d’époque ou modernes.
– Cartographie : je n’en suis qu’à l’apprentissage, à l’essai de différentes techniques. Mais les opportunités se présentent (Rhim, quelques commandes). Je dois encore faire mes preuves, enrichir ma palette, je n’en suis qu’aux balbutiements, mais il y a tant à faire.
– Illustration : c’est sans doute le domaine que je maitrise le mieux (pourtant trop peu à mon goût) et où j’y vois le moins clair … Je n’ai pas de projet porteur, et je n’arrive pas à me stabiliser sur quelque chose de précis. Trop d’envies, trop différentes, je n’arrive pas à y voir clair. Je suis encore trop sous l’emprise des « exercices » et des références photographiques. Et je n’ai pas la moindre idée de comment en sortir.
De manière générale, le dessin me pose problème. J’en suis toujours à dessiner pour le dessin et non pour le sujet lui-même. Tant que je ne sortirais pas de cette logique, je pense que je n’évoluerais pas. Il y a encore un verrou à faire sauter, probablement un des derniers.
Voilà -voilà .
Ma bonne résolution du jour est de noter, à chaque fois que ça se présente, une idée qui me traverse l’esprit, en matière d’illu, de cartes, de calligraphie.
A défaut de pouvoir réaliser tout ce que j’ai envie de faire, j’aurais au moins un réservoir dans lequel puiser si besoin. En outre, ça me permettra de lutter un peu plus contre l’auto-censure qui me caractérise.
