30 mai 2008
L’esprit du geste
Dans le Tao de l’aquarelle, la bibliographie comportait un livre au titre intriguant : l’esprit du geste.
Le pinceau, étrange outil, à la fois prolongement de la main, du bras, mais qui a aussi ses réactions propres.
J’avais estimé, depuis quelques temps déjà , l’importance de la gestuelle dans l’utilisation du pinceau. C’est particulièrement évident quand on s’intéresse à la calligraphie ou à la peinture asiatique.
J’y ai gouté un peu. Mais ce livre, écrit par un occidental qui s’est « muté » en oriental, m’a incité à m’y plonger vraiment. Je me suis équipée avec du bon matos (car un pinceau bas de gamme ne réagira jamais comme il se doit), j’ai surmonté mes scrupules.
Il faut maintenant que je m’y mette sérieusement, quand ce sera le bon moment, que je serais sereine.
Je suis persuadée que j’ai beaucoup à apprendre de cet art où le réalisme, la vérité reposent sur la suggestion.
Visitez le site de Robert Faure, un peu commercial, mais où il y résume bien son approche. Et puis ses peintures valent qu’on s’y attarde.
